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La figure du posthumain : pour une approche transmédiale

Thèse par Aurélien - Mérard
Sous la direction de Ortel, Philippe
doctorat en Littératures française, francophones et comparée2018- Bordeaux 3

Ce travail s’attache à étudier les figures de la posthumanité en s’appuyant sur un corpus transmédial et transnational et à répondre à deux questions principales : Peut-on, au travers de la figure du posthumain, percer à jour les désirs et les angoisses de l’homme de ce millénaire encore naissant ? Comment l’expérience de pensée posthumaine, mise en mouvement par la fiction, questionne-t-elle la notion même d’humanité ? Dans un premier temps, il met en relief les liens existant entre la posthumanité et ce territoire homogène et récurrent dans le corpus, qu’on nommera à la suite d’Antonio Negri et Michael Hardt, l’Empire. Dans un second temps il s’intéresse à la plasticité du corps et de l’esprit posthumains, à la façon dont leurs multiples avatars se déploient à travers le temps ainsi qu’aux raisons qui sous-tendent cette extrême plasticité. Enfin, dans un dernier mouvement, il s’attelle à montrer que, loin de s’inscrire dans un imaginaire radicalement nouveau, le post-humain procède en fait du réagencement ou de la reconfiguration d’un imaginaire anthropologique déjà bien ancré dans l’inconscient collectif. - voir sur theses.fr

mots-clés : Posthumain ; Transhumanisme ; Transmédia ; Science-fiction ; Littérature contemporaine ; Bande dessinée

Ce travail s’attache à étudier les figures de la posthumanité en s’appuyant sur un corpus transmédial et transnational et à répondre à deux questions principales : Peut-on, au travers de la figure du posthumain, percer à jour les désirs et les angoisses de l'homme de ce millénaire encore naissant ? Comment l'expérience de pensée posthumaine, mise en mouvement par la fiction, questionne-t-elle la notion même d'humanité ? Dans un premier temps, il met en relief les liens existant entre la posthumanité et ce territoire homogène et récurrent dans le corpus, qu’on nommera à la suite d'Antonio Negri et Michael Hardt, l’Empire. Dans un second temps il s’intéresse à la plasticité du corps et de l’esprit posthumains, à la façon dont leurs multiples avatars se déploient à travers le temps ainsi qu’aux raisons qui sous-tendent cette extrême plasticité. Enfin, dans un dernier mouvement, il s’attelle à montrer que, loin de s’inscrire dans un imaginaire radicalement nouveau, le post-humain procède en fait du réagencement ou de la reconfiguration d’un imaginaire anthropologique déjà bien ancré dans l’inconscient collectif.