Consulter Neuvième Art la revue

en lignes : entretien avec jochen gerner

Cristian Rosset

[janvier 2009]

Il franchit les frontières en permanence, choisissant de produire pour le livre ou la cimaise au gré de l’inspiration et de l’objet de sa création, qui est toujours une nouvelle expérimentation. Jochen Gerner se promène de collections en galeries, explorant les potentiels de la séquentialité. Entretien.

neuvièmeart : Prenons le litre de votre dernier livre à l’Association,
Contre la bande dessinée. Si l’on néglige le jeu de mot classique à la Sacha Guitry que tout le monde a souligné, on peut le lire comme une incitation à poser une fois de plus, la question des frontières entre les domaines. Le « contre » est affaire de position. De topographie. Où vous placez vous sur le terrain très balisé ou Bande Dessinée et Arts Plastiques peinent à dialoguer ? Dans un lieu précis ou dans un entre-deux (le cul entre deux chaises ou, au contraire, à l’aise dans cet espace ambigu) ? Dans une zone de transit, en attente de contraintes, de commandes, de réponses qui pourraient vous amener à privilégier un camp ? En guerre contre les catégories ou indifférent à tout ce qui crée des clivages davantage idéologiques qu’esthétiques ?

Jochen Gerner : Le titre Contre la bande dessinée faisait référence à Proust plutôt qu’à Guitry, je cite en début et fin d’ouvrage des passages de Contre Sainte-Beuve, qui est considéré comme le premier livre de critique de la critique. Et une phrase, extraite de L’Art du roman de Milan Kundera, évoquant Proust comme symbole de la littérature en opposition à la bande dessinée, a été aussi un point de départ de ce projet. Mais il s’agissait effectivement d’annoncer une forme de duel, l’existence d’oppositions et donc de positionnements. Ce titre offre aussi une certaine ambiguïté : « contre » signifie « opposé à » mais aussi « tout contre ». Et en cela il rejoint cette formule de Guitry (« contre les femmes... tout contre ») que je ne connaissais pas. Je me serre tout contre la bande dessinée, dans son ventre presque. Je parle donc bien de topographie. Je suis à l’extérieur et à l’intérieur.

Je poursuis simultanément un travail de dessinateur de presse, d’auteur de bandes dessinées et aussi de dessinateur par rapport à des projets d’expositions dans des lieux d’art contemporain. Je ne suis donc dans aucun lieu précis et je tiens à cette forme d’autonomie : l’alternance des projets, des supports, des temps de travail et des partenaires. Le lieu de travail s’aère en permanence. Les terrains en jachère se reposent. C’est parfois difficile lorsque la superposition des projets est trop importante mais cet espace limitrophe est essentiel pour moi. Je ne tiens pas à être dans un milieu fermé ni, encore pire, à être au centre d’un cercle, c’est-à-dire dans un espace d’une normalité rassurante et appréciée - Cf. « 9è Art (press) », L’Éprouvette n°1, page 273. Je préfère être dans les périphéries, aux endroits mêmes où les cercles se superposent : à cheval sur la bande dessinée et les arts plastiques, à cheval sur le dessin de presse et le récit illustré. Si c’est possible, je préfère garder ce positionnement et ne pas privilégier un « camp ».

Je me sens de toute façon un peu étranger à tous les domaines que je côtoie. C’est-à-dire que je suis peut-être perçu comme un dessinateur de « bédé » par le monde de l’art, comme un « artiste » par le milieu de la bande dessinée, etc. Par nature, j’ai toujours eu le sentiment d’être perçu comme un étranger. Pour faire un parallèle pas si dénué de sens, je suis franco-allemand, ai la double nationalité : je suis un Allemand pour les Français, un Français pour les Allemands. Je suis lorrain de surcroît, ce qui m’empêche d’avoir une identité régionale trop spécifique. La Lorraine est une terre d’invasions et de brassage, une heureuse macédoine loin des replis identitaires de la plupart des autres régions.

D’une certaine façon, je veux bien laisser les catégories dans leurs configurations propres si j’ai moi-même toujours cette possibilité de men échapper, de tourner autour et den dynamiter éventuellement les cloisons. Je tiens à déformer les choses, à franchir les frontières et agrandir les terrains de découvertes. J’explore, j’expérimente, mais je ne colonise pas.

Est-ce que ça vous ennuie que ce livre Contre la bande dessinée (ainsi que quelques autres) ne puisse se trouver que dans le rayon bande dessinée des librairies spécialisées et donc échapper à une partie du public amateur de dessin, de graphisme, mais qui ne va pas voir de ce côté-là ? La forme livre est-elle préférable pour faire passer votre travail ? Ou, pour poser la question autrement : l’idée de l’œuvre originale, singulière, encadrée (éventuellement), accrochée puis décrochée, passant des murs (ou réserves) d’une galerie à ceux d’une collection privée (ou d’un musée), vous satisfait-elle autant que sa reproduction soignée dans un livre ?

Ce serait assez gênant si ce livre restait exclusivement dans les rayons bande dessinée. Mais, par leurs formats, aspects et thématiques, les livres de l’Association parviennent souvent à s’échapper des rayonnages trop spécialisés. Mes autres livres édités par l’Ampoule ou les éditions du Rouergue sont tout aussi inclassables et se retrouvent dans les rayons jeunesse, graphisme, art, beaux livres ou bande dessinée. Tout dépend du libraire. Et qu’un amateur de dessin ou de graphisme ne soit pas curieux de découvrir les nouveautés présentes dans le rayon bande dessinée me semble étrange (et vice versa). Cela revient à une vision des choses toute « finkielkrautienne », avec œillères : « Il y a tant de livres à lire, de toiles à admirer, que je n’ai pas de temps à perdre pour ce qu’on appelait autrefois les illustrés. [1] » Cette citation désormais célèbre renvoie à une vision sectaire et compartimentée des choses sur la base d’une classification verticale du Beau. La bande dessinée se positionnant justement à l’intersection de la littérature et de l’art, il est possible que cela empêche certains milieux classiques d’en apprécier la subtilité.

Mais, plutôt que de bande dessinée, je préfère d’ailleurs parler de littérature avec José Parrondo, d’art contemporain avec Vincent Vanoli ou d’architecture avec Laurent Cilluffo. Ce qui est appréciable, c’est d’avoir une lecture transversale des choses. Nourrir son esprit d’autres horizons et toujours aller vers l’inconnu, La forme livre et le support imprimé sont effectivement les liens qui relient tous mes projets. J’aime l’objet livre ou le support journal. J’entretiens une connivence avec cette matière-là par mon métier de dessinateur. Comme auteur de bande dessinée, il est important pour moi de considérer que l’œuvre finie sera ce support imprimé, et non pas la planche originale. Lorsque je réalise des suites de dessins pour des expositions, le projet s’accompagne souvent d’une publication ou d’une édition.

Il en a été ainsi pour Tnt en Amérique édité par l’Ampoule, puisque, dès le départ, les projets d’édition et d’exposition étaient liés. Cela s’est fait de la même manière avec certains carnets édités et démantelés pour une exposition murale des pages. Mais certains dessins réalisés sur des supports déjà imprimés proposent une forme de déconstruction ou de détournement d’un document original. Il s’agit alors d’un procédé inverse à celui d’une édition. Je démantèle un ouvrage imprimé pour le faire revenir à une sorte de cadre originel : passer de la reproductibilité technique au dessin original. Je pervertis une certaine logique, je remonte le temps à rebours de Walter Benjamin. Dans ces cas précis, il y a aussi toujours la recherche d’une forme éditée. Une dispersion des dessins dans des collections privées ne me dérange pas vraiment, mais je préfère qu’une série de dessins reste entière et soit éventuellement vendue comme une pièce globale. Si la série est reproduite de façon réussie sous la forme d’un livre, je réalise un transfert mental et la vision finale reste alors pour moi attachée à l’objet édité.

Mais, en opposition à la lecture semi-horizontale des images d’un livre, l’idée d’une présentation verticale des images m’intéresse beaucoup dans le cadre d’une exposition je joue avec les supports imprimés et je garde également la notion de maquette de livre ou de journal, ce que l’on appelle un chemin de fer dans les rédactions de magazines. L’image (la page) est disposée à côté d’une autre et ainsi de suite jusqu’à former un tout qui sera un mur d’images ou un magazine entier. Je pense aussi souvent aux rapports d’échelles : je travaille les cadrages, j’étire les images du format pixel (microvision) au format planisphère (macrovision). Et les murs d’exposition peuvent offrir une grande potentialité pour ces formes d’expérimentation graphique.

Tenir le mur demande, entre autres choses, de veiller à ce qu’il ne s’effondre pas (on peut se remémorer un gag célèbre des Marx Brothers), donc d’être un peu architecte sur les bords. Si la bande dessinée associe - ou frotte (j’aime beaucoup ce mot dont j’abuse, mais j’espère pertinemment) - littérature, arts plastiques, architecture et (très souvent) musique, photographie et cinéma, ce serait amusant - et même très intéressant - de l’envisager en tant qu’« art total », ce qui permettrait d’en rajouter une couche (un peu provocatrice) sur la question de la légitimité (dont je suppose que vous n’avez pas vraiment cure) ou de la reconnaissance du milieu muséal. Un « art total » minimaliste, en ce qui concerne votre travail (ainsi que quelques autres avec qui vous pourriez partager les murs d’une exposition), ce serait pas mal comme proposition - certes tordue, perverse, mais ouvrant des pistes non négligeables...

Au-delà du cadre de la bande dessinée, je situe mes recherches graphiques et plastiques entre le texte et l’image, Ce qui englobe évidemment le médium bande dessinée mais aussi toutes autres pistes circulant entre ces deux bases de communication. Et ce chemin serpente donc suivant une ligne tortueuse et sur des terrains de préférence accidentés. Le dessin s’emporte avec soi où que l’on aille. Je dessine où je veux et n’importe quand. C’est possible avec un simple feutre et un support rigide ou même sur sa main en l’absence de support, comme pour noter un numéro de téléphone dans l’urgence. Réaliser un dessin est donc possible partout et à tout moment, dans un frottement total et multidirectionnel. Le lien du dessin, de la bande dessinée, avec le littérature semble le plus évident, mais beaucoup d’autres portes peuvent être ouvertes.

Sur le terrain glissant et dangereux du rapprochement entre la photographie et le dessin, Emmanuel Guibert a réussi avec Le Photographe une forme d’exploit. Et même, de façon magistrale, avec La Guerre d’Alan dont les dessins évoquent le traité photographique dans ce qu’il a de plus sensible, tout en restant dans la subtilité trouble et liquide d’une technique graphique manuelle. Par rapport à la musique, j’ai découvert les partitions dessinées de Ligeti et Xenakis : la forme des signes graphiques disposés sur une bande horizontale est interprétée (convertie) musicalement par un curseur. Graphiquement et musicalement, c’est déjà là quelque chose de très intéressant. Et le « frottement » est visible directement, en développement dans le temps, comme une bande dessinée associant le récit et l’image dans une linéarité temporelle. Mais beaucoup d’autres choses peuvent être faites. Avec l’OuBaPo et l’OuMuPo [2], nous avons tenté d’établir des connexions en construisant des livrets de bande dessinée sur la base d’une musique elle-même élaborée suivant une charte de contraintes strictes.

Le rapport à l’architecture est aussi extrêmement intéressant puisqu’un architecte est aussi un dessinateur. Et la bande dessinée et l’architecture peuvent se nourrir l’une l’autre, sans aucune forme de concurrence ou de rapports de supériorité, comme cela peut arriver avec l’art ou la littérature. La prétendue rigidité de l’architecture se nourrit de la souplesse du dessin ou des utopies des formes architecturales des bandes dessinées. Les dessins d’architectes comme Le Corbusier, les croquis trash d’Adam Kalkin ou les bandes dessinées minimales de Yona Friedman montrent la richesse de ces échanges. Je m’intéresse personnellement beaucoup à l’architecture et j’aimerais développer des projets en tentant de trouver des prolongements graphiques de chantiers d’architecte. J’ai travaillé sur la ville de Brasilia en confrontant ma déambulation à celle de Jean-Paul Belmondo en 1963 (dans L’Homme de Rio de Philippe de Broca). J’ai aussi déjà conçu des strips de bande dessinée et l’identité graphique d’une présentation de projet pour un concours d’architecture.

C’est intéressant alors de se confronter à des interlocuteurs inhabituels, de toucher des matériaux et des contextes différents. Il y a quelque temps, pour expliquer le fonctionnement de ma chaudière, un plombier-chauffagiste m’avait fait un petit croquis du circuit interne des tuyaux. Avec sa poésie fragile, un trait tremblé au crayon sur un papier à moitié froissé, ce dessin imprévu avait soudain pour moi autant d’importance qu’un dessin d’Ellsworth Kelly ou Charles M, Schulz. La vision est circulaire, panoramique et horizontale. Pour toutes ces raisons, on peut effectivement considérer le dessin comme un « art total » pouvant s’infiltrer dans la moindre anfractuosité de chaque mur. Du mur de l’architecte aux murs des musées.

Votre expérience dans le domaine des bandes dessinées (qui vous a conduit, parfois, à faire de « vraies » planches, publiables chez un éditeur aussi « purement BD » que Delcourt [3]) a-t-elle changé votre manière de voir ce qui est montré, accroché, dans les musées ou galeries (ainsi que ce qui n’est pas accroché : sculptures, objets posés au sol, installations in situ, etc.) ? Cherchez-vous des formes de séquentialité à tout prix ? Et votre regard ? Peut-il se satisfaire, et donc jouir pleinement de l’effet de stupeur que provoque toute image singulière - unique, isolée : force de l’arrêt, du temps suspendu, de la pure sensation la narration étant sinon abolie, du moins « mise en sourdine », « en état de veille » ?

Tout projet d’édition est pour moi une sorte d’expérimentation. Je considère que rentrer dans le cadre du format « 48 pages cartonné couleurs » peut être une forme d’exercice oubapien. Ce livre avec les éditions Delcourt était d’ailleurs plus ou moins une commande et je trouvais assez jubilatoire de faire une incursion dans ce système éditorial, comme un journaliste enquêtant sur un milieu. C’était assez intéressant car je travaillais parallèlement à la mise en forme de mes notes pour Contre la bande dessinée. Certains paragraphes de mon contrat-type avec Delcourt ont été directement reportés dans mon livre à l’Association. Je cherche donc prioritairement à expérimenter, dans tous les sens du terme.

Je lis bien sûr différemment une image suivant quelle se trouve dans un livre ou accrochée dans une galerie ou un musée. Tout est affaire de contexte et le passage d’un support à un autre n’est pas toujours évident .Mais l’idée de séquentialité peut lier effectivement l’ensemble de mes projets. Les bandes dessinées sont composées d’images multiples raccrochées les unes aux autres. Et mes projets d’exposition se composent souvent d’une série d’images qui forment une séquence générale. Cela renvoie aussi au pixel et à la trame, ces petits modules de couleurs qui, les uns à côté des autres, construisent une grande image cohérente. Et là, dans le domaine des arts plastiques, on peut penser à Niele Toroni, Claude Viallat ou même Daniel Buren. Mes seuls dessins uniques, non inscrits dans une série, sont les dessins de presse. Mais ce type de dessin s’accroche lui-même à un contexte et s’inscrit dans la continuité des pages d’un journal, comme un petit wagon à un train.

J’ai du mal à penser une image comme un tableau unique, tenant au mur par sa seule puissance visuelle, dans une logique de sacralisation. Je ne crois pas être capable de concevoir ce genre d’icône. Je préfère toujours proposer plusieurs images parmi lesquelles l’œil du lecteur ou du visiteur pourra se promener. Et je raconte finalement toujours une petite histoire. L’idée de narration reste présente. En tant que spectateur, je suis évidemment très attentif aux séries d’images, comme les cartes postales ou les parcours urbains d’On Kawara. Je peux évidemment être touché par des images isolées, mais qui sont souvent sublimées par un contexte particulier. L’image singulière et ultime reste rare mais pourrait être, par exemple, le Erased de Kooning, Drawing de Robert Rauschenberg (ce dessin au crayon de de Kooning gommé par Rauschenberg). Par ses traces, l’image à moitié effacée, absente ou disparue a peut-être plus de force que n’importe quelle autre.

On peut donc vous considérer comme un dessinateur à la fois engagé et un peu à l’écart, presque comme une exception culturelle (ceci dit avec humour, évidemment) : un « cas » esseulé, survivant d’une espèce en voie d’apparition (mais aussi, sitôt apparue, en voie de disparition). Certes, comme vous l’avez souligné, vous conversez avec vos confrères ; mais, vous êtes celui qui est là à sa juste place parce que déplacé : dessinateur de bande dessinée chez les plasticiens et plasticien chez les dessinateurs de bande dessinée. Et, comme ça convient à tous, vous vous y êtes fait, sans drame. « Vilain petit canard » ou Indien de la réserve : le dernier des Mohicans paradoxalement au courant des derniers avatars d’une modernité qui, quoi qu’en disent les restaurateurs et les cyniques, est encore bien vivante…

Ce franchissement de frontières permanent me convient personnellement très bien. Il me parait même nécessaire et vital aujourd’hui Je souhaite bouger et tourner autour des choses, me déplacer et être déplacé. Être éjecté ou attiré. J’arrive d’ailleurs parfois sur invitation dans certains domaines, et non par effraction. À la fin de mes études à l’école des beaux-arts de Nancy, je ne pensais pas réaliser de bandes dessinées ni être édité et je ne pensais pas non plus exposer des dessins dans une galerie d’art contemporain. Je ne voyais que l’idée simple de dessiner... J’accepte d’être un Mohican si je peux franchir les barrières de la réserve et j’accepte d’être un vilain petit canard si c’est un canard sauvage et migrateur.

Propos recueillis par e-mail en mai 2008 par Christian Rosset.

Cet article est paru dans le numéro 15 de 9ème Art en janvier 2009.

bibliographie

ouvrages récents
Contre la bande dessinée, collection Éprouvette, l’Association, 2008.
Vokabelheft, collection dans la marge, Arts Factory, 2008.
Grande Vitesse, collection l’Arrière Boutique, l’Association, 2008.
Branchages (carnet de dessins téléphoniques 2002-2008), l’Association, 2009.

expositions récentes
Regarde de tous tes yeux, regarde, Musée des beaux-arts de Nantes, 26 juin-12 octobre 2008.
Exposition personnelle, Voltai4, Basel, 3 - 7 juin 2008.
Images d’Épinal (exposition personnelle), Musée de l’Image, Épinal, 27 juin - 11 novembre 2008.
Chemin des Images (installation urbaine), Épinal, 27 juin-11 novembre 2008.
Exposition personnelle, Laterna Magica, Galerie de l’école supérieure des beaux-arts, décembre 2008. Marseille,
Exposition personnelle, Mudam, Luxembourg-ville, 18 décembre 2008-2 mars 2009.
Exposition collective, collection « dans la marge », Espace Beaurepaire, Paris, décembre 2008.

les livres de Jochen Gerner.

[1] extraite de l’entretien avec Alain Finkielkraut paru dans le numéro de Libération du 26 janvier 2008.

[2] OuBaPo (Ouvroir de bande dessinée potentielle) et l’OuMuPo (Ouvroir de musique potentielle) sont, à la suite de l’OuLiPo (Ouvroir de littérature potentielle) créé en 1960 par Raymond Queneau et François Le Lionnais, des comités de créateurs intéressés par la création sous contrainte artistique volontaire. Pour en savoir plus, voir les quatre Oupus parus à L’Association et le dossier paru dans le No.10 de 9e Art, avril 2004, pp. 72-99.

[3100000 milliwatts, Diego Aranega et Jochen Gerner, Delcourt, coll. Shampooing, 2007.