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les grandes inventions de g.ri

Antoine Sausverd

[Mai 2020]

Avant de devenir l’un des principaux collaborateurs de la revue pour enfants Les Belles images, donnant à partir de 1904 des histoires en images que les éditions 2024 ont récemment ressorties de l’oubli, G.Ri a publié de nombreux dessins humoristiques dans la presse illustrée. Parmi cette foisonnante production qui démarre dès 1894, une part importante se distingue par le thème récurrent des inventions farfelues. Le dessinateur se spécialise en effet dans ce genre et imagine sur le papier des machines et autres véhicules, aussi improbables qu’absurdes, censés faciliter la vie de leurs utilisateurs.

Nous avons retrouvé ces dessins de G.Ri dans plusieurs journaux humoristiques, à l’audience plutôt familiale, comme Le Pêle-Mêle de 1896 à 1904, La Caricature en 1898 et 1899, L’Album comique de la famille de 1902 à 1905, et surtout dans L’Illustré national et ses nombreuses variantes régionales et locales, de 1900 à 1905 [1]. Notre corpus totalise plus d’une centaine de dessins de presse et une demi-douzaine d’histoires en images, que nous avons rassemblés selon leur fonctionnalité.

Quelques véhicules novateurs

À ses débuts, G.Ri s’ingénie à créer de nouveaux véhicules pour se déplacer. Sa série de dessins intitulée « L’automobilisme au XXe siècle » (La Caricature du 16 avril 1898), propose la vision d’un futur dominé par les véhicules à moteur. Ceux-ci sont adaptés selon les âges et les métiers, que l’on soit un bambin apprenant à marcher, un étudiant, un paysan, un rond-de-cuir, un gendarme ou même un chien. On notera par ailleurs qu’ainsi intitulée, cette série de dessins est l’une des rares incursions de G.Ri dans l’anticipation. Toutes ses autres machines s’inscrivent dans un présent « merveilleux », dans lequel ces nouveautés sont censées exister et être disponibles pour ceux qui voudraient se les procurer.

Parmi les autres véhicules motorisés sortis de l’esprit de G.Ri, on notera également :
• la « villa automobile », véritable maison sur châssis, qui permet de voyager en famille « sans avoir l’inconvénient des hôtels » [2] ;
• raillant la violence des automobiles, le dessinateur conçoit une automobile avec un parechoc en nez de fusée renversant les piétons pour ne plus avoir à s’arrêter devant eux [3] ;
• une voiture dont l’habitacle est une cloche protégeant de la pluie, du vent et de la poussière [4] et une autre avec une cage de verre panoramique permettant aux peintres de plein air « d’étudier la faune et la flore des forêts les plus exotiques sans courir le moindre risque » [5] ;
• une « automobile de guerre » dont la carrosserie effrayante ressemble à une véritable chimère [6].
• Enfin, les rues étant de plus en plus encombrées, une grue soulevant une benne permet aux piétons de traverser sans danger [7].

Comme avec l’automobile, G.Ri décline le vélocipède selon les usages et imagine une adaptation de chaise à porteur sur deux-roues [8] ou pour père de famille nombreuse [9].

Les sources d’énergie et les forces motrices alternatives préoccupent régulièrement notre dessinateur. L’une de ses toutes premières inventions relie le chaudron d’un marchand de marrons sur un piston à vapeur entraînant la roue de son véhicule [10]. Plus étonnants, des véhicules sont propulsés par des roues, comme celles à aube ou de carriers. C’est alors le conducteur qui fournit lui-même l’énergie [11] ou des animaux enfermés dans des cages circulaires : soit un chien et un écureuil [12] ou, dans une version rustique, des cochons [13]. Un chat peut également faire l’affaire s’il est suspendu devant une meute de chiens attachés à une simple carriole [14].

Pédaliers, becs de gaz et ballons détournés

Le pédalier du vélocipède est détourné par G.Ri pour concevoir des machines plus ou moins sophistiquées : ainsi l’« Entraîneur automatique, breveté A.G.D.G. » permet de s’entraîner sur son vélo chez soi tout en actionnant divers ustensiles pour faire la cuisine [15] ; une bicyclette d’appartement dont la roue arrière est plongée dans une grande bassine projette de l’eau et permet de se doucher [16]. La pompe à air du cycliste est elle utilisée pour refroidir les plats trop chauds [17] ou préparer une omelette soufflée [18].

Les becs de gaz assurant l’éclairage public dans les grandes villes inspirent particulièrement notre dessinateur qui leur attribue des fonctions supplémentaires : des échelons le long du poteau pour y monter et atteindre la flamme afin d’allumer sa cigarette [19] ou un robinet permettant à la ménagère de récupérer l’eau chaude chauffée par le bec [20].

Dans un autre genre, un ballon gonflé et attaché à un individu maintenu ainsi en l’air permet de nouvelles applications : « les pics les plus ardus deviennent accessibles à tous sans fatigue ni danger » [21], mais il est également utilisé « pour apprendre à patiner sans crainte de chutes » [22], « pour laisser faire les premiers pas aux enfants » [23], il est « recommandé aux orateurs de meeting pour haranguer les foules » [24] et facilite la chasse au grand fauve [25].

Chasseurs, pêcheurs, baigneurs…

D’autres inventions permettent au chasseur de pratiquer son loisir sans danger avec une forteresse sur roulettes [26]. Son efficacité s’améliorera grâce à un fusil à cinq canons [27] ou à ce système qui associe un appeau à un phonographe diffusant le chant du gibier [28]. Pour ne pas rentrer bredouille, un distributeur automatique installé en bordure de forêt délivre un lièvre contre une pièce de cent sous [29].

Le pêcheur n’est pas en reste puisque G.Ri confectionne pour lui différents systèmes permettant de multiplier ses cannes à pêche [30]. Pour le pêcheur malvoyant, il remplace le fil de pêche par un fil télégraphique relié à un combiné pour prévenir quand le poisson mord [31].

Au bord de l’eau, les baigneurs pourront bénéficier eux aussi de l’ingéniosité du dessinateur : G.Ri invente pour eux la bouée avec un pneu gonflé autour de la taille [32] ainsi qu’un bonnet agrémenté d’un mât et d’une voile ainsi qu’une ceinture pour actionner des rames quand on fait la planche [33]. Pour nager plus vite, un autre bonnet dispose d’une hélice et d’un petit moteur électrique [34]. Ceux qui restent sur la plage pourront profiter de l’ombre grâce au parasol déroulant [35].

Au lit

Dans le catalogue improbable de G. Ri se trouvent divers systèmes pour réveiller les personnes profondément endormies : des sonnettes [36] et des horloges [37] actionnant un canon, faisant tomber un poids de 50 kilos sur le ventre [38] ou renversant de l’eau sur la tête [39]. Une horloge munie de bras mécanique relève l’oreiller pour permettre un réveil en douceur [40].

Pour éteindre sa bougie avec un minimum d’effort, un éteignoir tombe sur la flamme quand le dormeur lâche le fil qui le retient [41] ou grâce à un système relié au poids d’une horloge [42]. Pour le confort du dormeur, un chasse-mouche [43] ou un ventilateur [44] est actionné automatiquement par un écureuil courant dans une cage cylindrique. Et pour lire au lit, une lampe électrique est fixée au bonnet de nuit [45].

Enfin, un hamac garni d’un petit mât et d’une voile se balance avec la brise [46] et un lit suspendu au plafond permet de se faire bercer comme un bébé [47].

Pour endormir le nourrisson, G.Ri invente le fauteuil à bascule avec compartiment supplémentaire pour nouveau-né [48] ainsi qu’une horloge murale dont le pendule est remplacé par un couffin [49]. Plus sophistiqué, le système qui consiste à balancer le berceau grâce à un écureuil dans une cage cylindrique, tandis qu’un phonographe joue une chanson pour endormir l’enfant [50].

Accessoires de l’homme moderne

Dans la longue liste des trouvailles de G.Ri, s’ajoutent ces accessoires indispensables à l’homme moderne :
• le sabre enduit de colle en guise de tue-mouches perfectionné [51] ;
• les semelles chauffantes pour éviter de glisser sur le verglas hivernal [52] ;
• le jeu d’échecs géant « pour personnes myopes aimant le confort » [53] ;
• la grue pour soulever le joueur de billard au-dessus du tapis afin de « faciliter certains coups difficiles » [54] ;
• les lunettes de théâtre tenues par la bouche pour « éviter la fatigue des bras » et « empêcher les conversations pendant la représentation » [55] ;
• un système permettant « de lire son journal en marchant les deux mains dans les poches » grâce à des pinces fixées sur son chapeau [56] ;
• le chapeau-photo : un appareil photographique relié par une poire est intégré dans un couvre-chef [57] ;
• un haut-de-forme extra-léger en aluminium, à multiples usages : marchepied, pot de fleur, seau à charbon, bol à punch, marmite, baignoire pour enfant ou animaux et même pot de chambre… [58]

G.Ri se montre parfois visionnaire, anticipant de vraies inventions comme les vitrages pour automobile, la caravane [59], les palmes [60] ou le matelas gonflable [61], mais la plupart restent complètement irréalisables, à l’image du pince-nez pour rhume de cerveau [62]. Certaines donnent des idées à ses lecteurs : ainsi « L’automobile rustique », en couverture du Pêle-Mêle du 20 mars 1898, inspire des chars de défilés de Carnaval, à Nice et ailleurs [63].

L’imagination et la fantaisie dont fait preuve G.Ri dans ses dessins de presse se retrouvera plus tard dans les histoires en images teintées de merveilleux scientifiques qu’il donne aux Belles images. Par ailleurs, il lui arrive d’y replacer ses inventions extravagantes, comme par exemple dans son feuilleton « Dans L’infini », publié entre 1906 et 1907. Les héros visitent la planète Saturne, « où les progrès de la science dépassent de beaucoup les nôtres » et tombent en « admiration devant toutes les inventions des Saturniens » : la machine à retranscrire par écrit les paroles, le monorail électrique, ou encore l’automobile-villa (une idée que G.Ri recycle d’un précédent dessin de presse) [64].

Les « Grandes inventions du Pêle-Mêle »

G.Ri n’est ni le premier ni le seul inventeur de machines aussi originales qu’impossibles à réaliser.
Dans Le Pêle-Mêle, c’est même une thématique récurrente qui apparaît dans les dessins d’humour dès 1896, quelques mois après sa création. L’année suivante, le journal consacre le genre et les accompagne désormais de l’appellation : « Les grandes inventions du Pêle-Mêle ». Au détour d’une chronique, il en donne une définition en 1907 : « Notre journal ne recule devant aucune solution, si fantaisiste soit-elle, lorsqu’il s’agit d’un progrès à réaliser. Sous cette rubrique : “Les grandes inventions du Pêle-Mêle”, il a résolu d’une façon élégante nombre de problèmes fort compliqués, sinon d’une façon tout à fait pratique, du moins avec assez d’ingéniosité pour que la science puisse s’en inspirer et en tirer une réalisation prochaine [65]. »

G.Ri est le plus intéressant des contributeurs de cette rubrique, le plus prolifique aussi, ses dessins s’étalant sur une pleine page ou faisant parfois la couverture du journal. Parmi ses collègues qui participent également aux « grandes inventions », on signalera Kotek, Gaston Ménard et Marius Monnier. Des dessins sont également reproduits de journaux illustrés étrangers comme les allemands Lustige Blätter et Meggendorfer Blätter, ou encore l’américain Puck, dont ceux de F.M. Howarth. Le journal, qui se veut ouvert aux dessinateurs débutants [66], propose à ses lecteurs d’envoyer leurs propres dessins et lance en 1897 un concours d’idées d’inventions ou de découvertes [67].

L’intérêt du journal pour les inventions ne s’arrête pas là. En plus de ces dessins et de textes illustrés humoristiques dans cette veine [68], Le Pêle-Mêle se fait l’écho, dans des « causeries scientifiques », des dernières nouveautés en matière d’innovation techniques, de celles de Thomas Edison au cinématographe, en passant par la pompe à vélo ou le réveil-téléphone.

Grands et petits inventeurs

Plus généralement, ces dessins apparaissent à une époque de bouleversements technologiques. La fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle voient se précipiter les innovations qui modifient profondément le quotidien. À côté des grandes inventions de la Belle Époque (électricité, moteurs et turbine, photographie, cinématographe, etc.), et de la génération de grands entrepreneurs qui y sont associés, se développent dans le grand public des vocations plus modestes. De nombreux particuliers, amateurs ou de petits fabricants se lancent dans l’aventure, créant des objets et gadgets plus ou moins utiles, déposant des brevets dans l’espoir de faire fortune. De nombreux journaux spécialisés se font l’écho de ses nouveaux objets [69] et le concours Lépine, créé en 1901, est l’« exposition universelle » de ces petits inventeurs. G.Ri, qui est quasiment leur caricaturiste attitré, est également l’un des leurs. Il a en effet officiellement déposé un brevet en 1919 pour un « vélocipède à guidon supplémentaire et à rendement supérieur à celui qu’on obtient avec les machines actuelles » [70]. Il s’agit probablement d’un vélo avec un deuxième pédalier manuel au niveau du guidon, à propos duquel malheureusement nous n’en savons pas plus. Mais l’inventeur de papier est beaucoup plus drôle et ne manque pas d’autodérision : dans un probable autoportrait paru dans « Les grandes inventions du Pêle-Mêle » du 19 janvier 1900, G.Ri se représente dans une « cage pour caricaturiste » avec « inhalation constante de gaz hilarant » installée dans les bureaux du journal [71]…

Quelques précurseurs

Avant G.Ri et les dessinateurs du Pêle-Mêle, signalons deux précurseurs importants. Le premier est l’écrivain et humoriste Alphonse Allais qui parsème ses contes, publiés dès la fin des années 1880, d’inventions extravagantes, comme l’aquarium en verre dépoli pour poissons timides, les chaussures ventilées, le coton noir pour les oreilles des personnes en deuil ou encore la casserole carrée pour empêcher le lait de tourner. Le second est Albert Robida. Ce caricaturiste et écrivain visionnaire n’a cessé d’imaginer à quoi pourrait ressembler le futur, notamment dans sa trilogie d’anticipation composée des ouvrages Le Vingtième Siècle, paru en 1883, La Guerre au vingtième siècle en 1887 et Le Vingtième Siècle. La vie électrique en 1890. En 1895, pour le supplément scientifique de la très sérieuse revue La Nature, il donne des dessins sur les thèmes de l’automobile et du vélocipède du futur [72]. Il est certain que ceux-ci n’ont pu échappé à G.Ri quand il publia sa page « L’automobilisme au XXe siècle » dans La Caricature en 1898, tant ses véhicules extravagants ressemblent à ceux de Robida.

L’idée de la cage circulaire dans lequel tourne un animal (écureuil ou autre) et qui sert de moteur à diverses machines dessinées par G.Ri n’est pas non plus originale [73]. Nous en avons repéré une première apparition dans la revue allemande Fliegende Blätter en 1893. Simplement intitulé Praktisch (« Pratique », en français), le dessin, signé par Adolf Hengeler, montre comment un colon allemand installé au Kentucky remplace les roues de sa carriole par des cages circulaires où sont enfermés des oursons [74]. Cet ingénieux véhicule ursido-tracté fonctionne grâce aux appâts de viande perchés au-dessus des animaux affamés qui courent après faisant ainsi tourner les roues [75].

Ré-inventions

Le genre de l’invention loufoque fit florès au début du XXe siècle. Deux figures incontournables se distinguent à cette époque avec leurs gadgets inutiles : l’Américain Rube Goldberg et l’Anglais William Heath Robinson. Tous deux poussèrent plus loin le principe, créant non seulement des machines permettant d’accomplir des tâches simples, mais leur absurdité est exagérée par leur mécanisme inutilement complexe. Goldberg et Heath Robinson connurent un grand succès et leur nom reste encore aujourd’hui associé dans le monde anglo-saxon à ce genre de machine complexe.
En France, « Les grandes inventions du Pêle-Mêle » perdurent bon an, mal an jusqu’à l’arrêt du journal en 1930. Les dessinateurs s’emparent à leur guise de cette thématique, certains réinterprétant les vieilles recettes publiées une trentaine d’années auparavant, comme avec cette « Autocabo », automobile à deux vitesses mue par un tapis roulant sur lequel courent des chiens appâtés par une côtelette en suspension, publié en 1925 [76]. Si « les grandes Inventions » connaissent un regain d’intérêt dans les dernières années du journal, c’est grâce notamment à Louis Forton, le père des Pieds Nickelés, qui fournit régulièrement cette rubrique entre 1924 et 1929.

La figure de l’inventeur, qu’il soit professeur ou amateur, devient un type de la bande dessinée. En France, ces enfants du savant Cosinus de Christophe [77] s’appellent Lapipe ou professeur Cephalos. Ils sont les héros de séries parues dans L’Illustré national en 1905 et sont dessinées respectivement par Edmond Guénin et Raymond Radiguet. Pendant la Première Guerre mondiale, dans la revue patriotique La Jeune France, Albert Lanmour met en scène un inventeur allemand dont les machines ou gadgets saugrenus se retournent toujours contre lui ou leurs utilisateurs [78]. Aux États-Unis, Willie Westinghouse Edison Smith, the Boy Inventor est un comic strip de Frank Crane qui parut dans la presse américaine de 1900 à 1914 [79]. Enfin, notons que Goldberg crée en 1928 le personnage du professeur Lucifer Gorgonzola Butts pour mettre en scène ses machines.

Antoine Sausverd

[1L’Illustré national est diffusé comme un supplément du dimanche de quotidiens régionaux et locaux. Il change de nom selon le journal qui l’accueil. Sur Gallica, celui que nous avons pu consulter pour cette période est le Mémorial d’Amiens et du département de la Somme.

[2] « Villa automobile », L’Album comique de la famille, No.114, 1904. Toutes images citées dans cet article et qui ne sont pas reproduites peuvent être retrouvées sur Gallica, moyennant une recherche à partir des titres de périodiques.

[3] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 20 juillet 1902.

[4] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 8 mars 1903.

[5] « Un artiste consciencieux », Mémorial d’Amiens, 2 août 1903.

[6] « Les grandes inventions. Automobile de guerre », Mémorial d’Amiens, 25 août 1901.

[7] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 23 juin 1901. G.Ri reprend la même idée dans un dessin tardif qu’il donne sous la rubrique « Les grandes inventions du Pêle-Mêle » dans le numéro du 31 mars 1912. À notre connaissance, il s’agit de sa dernière contribution de ce genre dans le journal.

[8] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 15 juin 1902.

[9] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 16 novembre 1902.

[10] « Dernier cri automobile », Le Pêle-Mêle, 22 novembre 1896.

[11] « Révolution des auto [sic] », La Caricature, 23 septembre 1899.

[12] « Un nouvel automobile », Le Pêle-Mêle, 4 avril 1897.

[13] « L’automobile rustique », Le Pêle-Mêle, 20 mars 1898.

[14] « Du 30 à l’heure », Mémorial d’Amiens, 10 mars 1901.

[15Le Pêle-Mêle, 18 décembre 1898. Une version simplifiée de ce pédalier, simplement relié à un moulin à café, est recyclé par G.Ri dans « Les grandes inventions » publié dans Mémorial d’Amiens du 1er mars 1903.

[16] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 27 janvier 1901.

[17] « Une bobonne pas bête », L’Album comique de la famille, No.96, 1903.

[18] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 20 janvier 1901.

[19] « Les grandes inventions du Pêle-Mêle », Le Pêle-Mêle, 6 mai 1900.

[20] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 9 février 1902.

[21] « Dans les montagnes », Mémorial d’Amiens, 5 août 1900.

[22] « Patinage », L’Album comique de la famille, No.135, 1904.

[23] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 22 septembre 1901.

[24] « Nouvelle applications des ballons », Mémorial d’Amiens, 10 novembre 1901.

[25] « Une chasse de Tartarin », L’Album comique de la famille, No.139, 1904.

[26] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 26 octobre 1902.

[27] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 25 octobre 1903.

[28] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 29 novembre 1903.

[29] « Chasses modernes », Mémorial d’Amiens, 8 septembre 1901.

[30] « Les grandes inventions du Pêle-Mêle », Le Pêle-Mêle, 15 juillet 1900 ; « Un pêcheur ingénieux », Mémorial d’Amiens, 10 août 1902 ; « Un truc de pêcheur », Le Pêle-Mêle, 2 août 1903 ; « Un truc de pêcheur », Mémorial d’Amiens, 16 juillet 1905.

[31] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 9 août 1903.

[32] « Les grandes inventions », La Caricature, 29 juillet 1899.

[33] « Les grandes inventions du Pêle-Mêle : Natation à voile et canotage simplifié », Le Pêle-Mêle, 25 août 1900.

[34] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 29 juillet 1900.

[35] « Nouveau parasol de plage », Le Pêle-Mêle, 13 septembre 1903.

[36] « Les grandes inventions »,Mémorial d’Amiens, 29 novembre 1903.

[37] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 30 décembre 1900.

[38] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 6 juillet 1902.

[39] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 5 avril 1903.

[40] « Les grandes inventions du Pêle-Mêle », Le Pêle-Mêle, 20 septembre 1903.

[41] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 17 février 1901.

[42] « Les grandes inventions », L’Album comique de la famille, No.85, 1903.

[43] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 30 juin 1901.

[44] « Les grandes inventions du Pêle-Mêle », Le Pêle-Mêle, 25 juin 1899.

[45] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 1er mars 1903.

[46] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 22 septembre 1901.

[47] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 5 janvier 1902.

[48] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 21 juin 1903.

[49] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 17 novembre 1911.

[50] « Plus de bonnes d’enfants », L’Album comique de la famille, No.109, 1904. G.Ri donne ici une variation d’une invention qu’il avait déjà publiée dans Le Pêle-Mêle du 26 juillet 1903, à la différence que le moteur du phonographe entraine également un bras qui berce le couffin.

[51] « Nouveau tue-mouches perfectionné », L’Album comique de la famille, No.166, 1905.

[52] « Les grandes inventions du Pêle-Mêle », Le Pêle-Mêle, 26 novembre 1899.

[53] « Les grandes inventions du Pêle-Mêle », Le Pêle-Mêle, 24 novembre 1901.

[54] « Les grandes inventions du Pêle-Mêle », Le Pêle-Mêle, 31 mai 1903.

[55] « Les grandes inventions du Pêle-Mêle », Le Pêle-Mêle, 2 août 1903.

[56] « Nos grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 7 avril 1901.

[57] « Le nouveau chapeau-photo », Mémorial d’Amiens, 12 août 1900.

[58] « Une invention pratique », Mémorial d’Amiens, 24 mars 1901.

[59] « Partisan du confort », Mémorial d’Amiens, 22 septembre 1901.

[60] « Simple concours », Mémorial d’Amiens, 9 août 1903.

[61] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 1er septembre 1901.

[62] « Les grandes inventions », Mémorial d’Amiens, 8 décembre 1901.

[63] L’« automobile rustique » a ainsi défilé au Carnaval de Nice en 1899 (« Pêle-Mêle causette », Le Pêle-Mêle, 19 mars 1899), ainsi qu’aux cavalcades d’Angers et à Guitres (en Gironde) l’année précédente (« Pêle-Mêle causette », Le Pêle-Mêle, 1er mai 1898).

[64] G.Ri, « Dans l’infini, 9e suite », Les Belles Images, 21 février 1907, p. 2.

[65] Étienne Joliclerc, « Chronique », Le Pêle-Mêle, 6 janvier 1907.

[66] « À nos lecteurs », Le Pêle-Mêle, No.1, 28 septembre 1895.

[67] « Pêle-Mêle Causette », Le Pêle-Mêle, 3 octobre 1897 : « S’il vous était donné de faire une grande invention ou une grande découverte, qu’inventeriez-vous, ou que découvririez-vous ? » Les réponses retenues furent publiées dans le numéro du 7 novembre 1897.

[68] Par exemple, voir « Les grandes inventions de l’illustre Eurékard », écrit et illustré par Lortac, Le Pêle-Mêle, 29 mai, 19 juin et 17 juillet 1904.

[69Le Chercheur, journal mensuel illustré des inventions nouvelles (1885-1888) ; Revue universelle des inventions nouvelles (1889-1890) ; Tribune des inventeurs (1891) ou encore Revue des inventions utiles (1896).

[71] « Les grandes inventions du Pêle-Mêle », Le Pêle-Mêle, 19 janvier 1900.

[72] Albert Robida, « Demain – Voitures nouvelles à moteurs divers », La Nature, supplément scientifique, No.1149, 8 juin 1895, et « Essais d’utilisation – Les fantaisies de la pédale », La Nature, supplément scientifique, No.1168, 18 octobre 1895. Robida réitère dans « Locomotionisme », paru dans Le Rire du 19 décembre 1896 : il décline automobiles du passé et les dernières nouveautés motorisées.

[73] Cette cage se retrouve notamment dans les véhicules dessinés pour Le Pêle-Mêle du 4 avril 1897 et du 20 mars 1898, mais aussi dans le ventilateur paru dans Le Pêle-Mêle du 25 juin 1899 et le berce-bébé de « Plus de bonnes d’enfants » dans L’Album comique de la famille No.109 de 1904.

[74] Adolf Hengeler, « Praktisch. Wie der deutsche Ansiedler Wilhelm Meyer in Kentucky seine jungen Büren verwendet », Fliegende Blätter, No.2485, vol. 9, 1893.

[75] Après G.Ri, on retrouvera ce moyen de propulsion dans Le Rire du 8 mai 1897, où les véhicule d’Eugène Cadel sont inspiré par « les géniales inventions de M. Alphonse Allais relative à l’automobilisme dynamo-animal ». Le concept traverse alors l’Atlantique et se retrouve dans le New York Journal : le « comic supplement » du 27 juin 1897 publie un dessin de Fred Brisley intitulé « The Squirrel Motor », dans lequel le pédalier d’une bicyclette est remplacée par un écureuil en cage. Le même Brisley dessina deux autres inventions avec des vélos, dans le même journal : « Wheels within wheels », 20 juin 1897, et « A happy solution » (18 juillet 1897).

[76] « Autocabo O.H.P. un chien », Le Pêle-mêle, 27 septembre 1925.

[77] Le savant Cosinus est l’inventeur d’un vélocipède amélioré nommé l’anémélectroreculpédalicoupeventombrosoparacloucycle, « utilisant tous les moyens de propulsion connus et même inconnus » : cf. « Cosinus part pour un cinquième voyage », Le Petit Français illustré, 20 août 1898.

[78Les inventions du Professor Shnick, par Albert Lanmour, parurent du 23 avril 1916 au 18 mars 1917 dans La Jeune France.

[79] Cf. Allan Holtz, « Obscurity of the Day : Willie Westinghouse Edison Smith », Stripper’s Guide, mis en ligne le 19 novembre 2012. URL : http://strippersguide.blogspot.com/2012/11/obscurity-of-day-willie-westinghouse.html